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Isabelle Patissier

Cette jeune femme timide et réservée s’est initiée à l’escalade dès l’âge de cinq ans avec ses parents qui, tous deux, étaient des passionnés de montagne. A quatorze ans, elle se rendait seule presque quotidiennement sur les rochers et fréquentait un cours d’escalade sur mur artificiel organisé par son lycée lyonnais. Quand, en 1986, Isabelle gagna une compétition organisée à Vaulx en grimpant pieds nus, elle fut soudain projetée sous les feux de la rampe et les médias s’intéressèrent à elle; des sponsors lui proposèrent des contrats et lui ouvrirent les portes du professionnalisme. Elle s’engagea alors dans la compétition et finit par remporter la coupe du monde en 1990 puis en 1991.

Cette jolie fille séduit le public.  » Tu ne dois pas gagner pour la seule raison que tu grimpes plus haut, mais aussi parce que tu as fourni une belle prestation. Nous devrions éveiller chez les spectateurs l’envie de grimper. Nous avons l’avantage de pratiquer un beau sport -donc nous devons présenter un spectacle de qualité.  » hattitude d’Isabelle se reflète dans son style : élégant, esthétique, apparemment sans effort, elle donne une impression de légèreté et de facilité. Tou-jours souriante, elle se présente avec la grâce d’une danseuse et le public ignore presque le dur travail qui a été fourni dans les coulisses. Elle travaille également le mental, car l’énergie psychique est essentielle en compétition. « Quand tu pars grimper seule, tout va bien, mais, quand tu évolues devant 5 000 spectateurs, c’est tout autre chose. Tu es soumise à une énorme tension, il faut alors que tu te connaisses parfaitement. « 

En 1993, Isabelle épouse le présentateur de télévision Nicolas Hulot et se retire de la compétition un an plus tard.  » La vie que je menais en tant que sportive de haut niveau exigeait un investissement total et je n’avais plus de temps pour quoi que ce soit d’autre. La vie passait à côté de moi et j’en arrivais à oublier l’essentiel. J’ai constaté que le moment était venu de m’ouvrir à autre chose. « 

Aujourd’hui encore, Isabelle est une athlète ambitieuse qu’il faut prendre au sérieux et qui s’entraîne intensivement.  » Pour moi, c’est Isa la plus forte des filles « , affirme François Petit. Un jour, lors d’un entraînement collectif, Isabelle installa une plinthe minuscule à laquelle Isabelle Patissier à Sugiton. des champions comme J.-B. Tribout ou Arnaud Petit avaient peine à s’accrocher. En rocher, elle compte également parmi les meilleures grimpeuses actuelles. Dès 1988, elle fut la première Isabelle s’entraînant sur un mur d’escalade avec femme à gravir un 8b (X) avec Sortilèges : Vincent Albrent, François Petit et Fabien 15 mètres de hauteur avec des séquences Mazuer. prodigieuses sur des vires coupantes comme des lames de couteau ce qui lui convenait parfaitement. Après s’être entraînée pendant un mois dans cette voie, elle réussit l’ascension d’une traite. Parallèlement à l’escalade, Isabelle étudie l’éthologie et se consacre à l’observation du comportement de ses animaux favoris, les dauphins.

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