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Robyn Erbesfield

Le secret de ma réussite n’est ni le talent ni la chance, mais un travail acharné!  » Robyn, la reine des compétitions de ces dernières années, n’a qu’un seul but vers lequel elle tend avec une incroyable ténacité : être la meilleure.  » J’ai toujours été très ambitieuse et n’ai jamais pu supporter l’échec.  » La pression qu’elle exerce sur elle-même la pousse constamment à s’entraîner.  » Parfois, je souhaiterais presque être asociale, je voudrais tout écarter pour n’avoir de temps que pour moi et m’entraîner sans être dérangée. « 
Dès sa prime jeunesse, Robyn a toujours préféré la compagnie des garçons à celle des filles. Elle chahutait, se mesurait à eux au bras de fer, participait à des concours d’appuis faciaux et pratiquait le skateboard.
C’est son ami Philip Fisher qui l’initie à l’escalade, un sport qui correspond parfai-tement à son caractère. Dès son second week-end passé à grimper, elle tente une voie de 5.10 et commence à s’entraîner consciencieusement sur des prises en bois, avec un pan à fissures, aux haltères, en salle de sport et sur des murs d’escalade; ainsi parvient-elle à améliorer rapidement ses performances.

Après avoir été remarquée au Southeastern Bouldering Championship, elle réussit à convaincre un sponsor qui lui offre son billet d’avion pour la coupe du monde de Leeds en 1989. Elle remporte alors une victoire qui marquera ses débuts de professionnelle.

Dès le départ, elle est son propre manager:  » Je crois que je sais mieux que quiconque me présenter moi-même.  » Elle acquiert rapidement la réputation d’être une partenaire particulièrement âpre dans les négociations. Mais, pour l’entraînement, elle fait confiance à son entraîneur et suit ses conseils à la lettre. Ayant décelé des faiblesses d’ordre plutôt technique, Rob Candelaria élabore le programme qui lui convient. En deux ans seulement, elle atteint le degré 5.13a à vue et améliore considérablement l’aisance de ses mouvements.

En 1990, Robyn vient s’installer en France où elle vit d’abord chez Lynn Hill, sa meilleure amie. Quelques mois plus tard, elle rencontre Didier Raboutou, un grimpeur hors pair qui deviendra son mari. Trois fois championne du monde, elle dominera la scène aux côtés de Susi Good, pendant les années suivantes.

Aujourd’hui Robyn et Didier vivent dans une ancienne ferme près de Saint-Antonin. Didier est un excellent entraîneur. Il a aménagé une remise à outils pour en faire une grande salle d’entraînement où Robyn peut travailler sur près de 1000 prises spécialement conçues pour elle. Dotée d’une incroyable capacité à mobiliser son énergie, Robyn se sent presque frustrée, quand elle ne tombe pas de fatigue en fin de journée. La tension de la compétition est toujours omniprésente.  » Dix jours avant une épreuve, je me sens devenir une autre personne; c’est une chose incontrôlable. Je suis stressée, je perds patience, dors peu, mange à peine.  » Même pendant la prestation, Robyn est stressée et tendue.  » Je ne pense pas uniquement à la victoire, je me concentre pour donner le meilleur de moi-même, car la seule chose que je contrôle, ce sont mes efforts, et si je gagne, tout est pour le mieux. « 

Une réflexion au sujet de « Robyn Erbesfield »

  1. HULLO Roland dit :

    Bonjour Didier

    Comme une bouteille a la mer, par ton adresse, je souhaiterais contacter ton père Claude camarade Edf que j’ai rencontré à Agen dans les années 75, puis, le boulot aidant nous nous sommes perdu de vue. J’habite dans les PO et en Gironde. Ton père m’avait dit que tu faisais de l’escalade, c’est la raison de ce contact

    A bientôt peut être Roland HULLO

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